1 août SSLP (Salutaire Solution du Lâcher Prise)

Retrouver la confiance en soi…

Gros sujet hein, la confiance en soi?

Quand je demande de quoi vous aimeriez que je parle, ça revient toujours toujours toujours… Je pense que j’aurai beau écrire mille articles sur le sujet, vous en voudrez encore… Alors je continue… Parce que vous savez quoi? Ca me fait du bien à moi aussi!

La confiance en soi, un travail de longue haleine…

41 ans à courir derrière… C’est pas rien hein, 41 ans… et je la cherche encore.

On débute dans la vie avec les armes que nos géniteurs et éducateurs nous ont laissées. Et avec les failles aussi…

Pour ma part, la faille parentale était un gouffre. Et je sais, pour vous lire chaque jour, que c’est souvent là que ça commence. A tort ou à raison, à un instant T de l’enfance, on ne se sent pas aimé. Et cet instant-là conditionne tout le reste.

Il y a aussi celles et ceux qui, dans l’enfance, se sont sentis très (trop) aimés. « Le meilleur », « La Première »… Ceux à qui on a fait croire que tout irait forcément sur des roulettes.

Mon observation m’a montré que, finalement, aucune voie n’est réellement bonne. En tant que parent, il faut savoir aussi accepter que peu importe notre bonne volonté, on aura foiré à un moment ou un autre sur ce point-là. Un peu, beaucoup, la vie nous le dira.

Mais quoiqu’il en soit, cette confiance qui est tout sauf acquise, est de toute façon mise à mal par la Vie tout simplement.

Et on lutte en cherchant cet élément qui, au fond, nous fait un peu défaut à tous…

Identifiez l’enfant…

Je vous promets que cette technique est sans conteste la plus efficace qu’il m’ait été donné de comprendre…

Dans chaque moment d’inconfort, de doute, recherchez l’enfant en vous qui souffre encore aujourd’hui.

Un exemple personnel : mon enfance a été construite sur la quête de l’affection parentale. Convenir, plaire, bien faire pour être aimée.

Quand je ressens une angoisse, un défaut de confiance en moi, croyez-le ou non, il remonte exactement à ce moment-là. Pas physiquement, ça c’est venu bien plus tard et j’en reparlerai. Mais le « bien faire » vient de là. Et bon sang, la petite Chrystelle qui sommeille encore, elle a du mal à entendre que non, je ne l’aimerai pas moins si elle foire un truc.

Parce que oui, ce n’est plus à ma famille d’aimer cette enfant. C’est à moi. A moi de lui faire comprendre qu’elle a droit à l’erreur. A moi de lui prouver que certaines personnes l’aiment même dans l’échec. A moi de lui apprendre à voir ce qu’elle vaut.

Mes doutes physiques remontent à plus tard. Au collège en fait. J’ai pris conscience que non, je n’étais pas la petite merveille que ma grand-mère voyait. On s’est moqué de mes vêtements. On s’est moqué de mon visage. On s’est moqué de mes bas (une éducatrice en plus, qui s’est moquée en plein milieu de la cour…, big up connasse : cet instant qui t’est sorti de la tête n’a JAMAIS quitté la mienne). Mon premier amoureux m’a ensuite trouvée « un peu grosse » alors que je faisais un 36 et 20h de danse par semaine. Jamais Jamais Jamais je n’avais pensé un instant à mes fesses avant ce jour-là. J’ai commencé à lutter, je n’ai jamais arrêté et j’ai fait beaucoup de mal à mon corps pour ces remarques idiotes.

Et vous savez quoi? C’est cette adolescente en moi qui rame encore aujourd’hui. La même. Ni plus ni moins.

Alors à vous… Quels sont ces enfants et adolescents coincés dans votre petit coeur de guimauve? Quel moment a induit ces peurs indestructibles?

Quand je dois aller à la plage, je me concentre sur cette ado de 15 ans. Je lui dis que cette éducatrice est une grosse débile. Je lui rappelle que son visage un peu lunaire, il a aussi son charme et qu’il a plu à des tas de gens. Puis je lui dis que cet amoureux était un peu con en fait. Jeune surtout. Maladroit aussi parce qu’il l’aimait.

Concentrez-vous sur cette part de vous non réparée. Prenez le temps.

C’est dur, je le sais. Surtout dans un moment intense où vous n’avez pas le temps d’intérioriser votre ressenti. Quand je peux me poser, inspirer, chercher. Je mets le doigt sur la panique qui m’envahit quand mon projet est critiqué, même pour son bien. C’est la gamine qui revenait de l’école et qui avait peur qu’on l’aime moins parce qu’elle avait eu un 7/10. La même. Dur hein?

Vous avez les mêmes enfants qui sommeillent, en étant pourtant très éveillés. Aux aguets. Ils attendent le moment de venir pointer le bout de leur nez pour enfin être entendus. Et la seule personne qui peut les entendre aujourd’hui, c’est vous.

Forcez-vous…

Je me force à vous partager des photos qui me sont dures à regarder. Oh je sais, elles n’ont RIEN de moche. Encore une fois, c’est la gamine en moi qui a compris à 15 ans qu’on était supposées ressembler à des nanas de magazines qui parle. Alors je me place à ma place d’adulte et je regarde ces photos avec mon âme d’adulte et je dis à cette gosse : tu vois, ce corps, tu ne l’aimais pas avec 15 kilos de moins déjà. Et pourtant, il en a fait de la route. Bien plus que tu ne l’aurais jamais cru. Alors ce corps, respecte-le pour ça. 

Et je me force à le prendre en photo, à le regarder et à l’accepter. Et je m’y fais.

Je me force à regarder au-dedans de moi quand je flippe. Souvent trop tard hein, je vous le concède. C’est bien après avoir mal pris une critique que je pige d’où ça vient, ce sentiment de douleur intense parce que le titre de mon papier est mal centré (j’exagère à peine). Mais à force de le faire, je me surprends, dans mes bons jours, à anticiper cette sensation et à la remettre à sa place. Tout va très vite dans nos vies et on a souvent trop peu de temps pour identifier le problème. Mais prenons-le bordel!

Partagez… Parlez… Comprenez…

Vous savez, quand vous m’envoyez tous ces mots doux, ces mercis pour le blog, pour instagram ou Facebook, pour cette vie que je partage, à chaque fois, je me dis que la première à bénéficier de ces partages, c’est moi.

Plus je vous parle, plus je pose des mots sur VOS douleurs et plus je traite les miennes.

Nous sommes plus de 21.000 sur facebook. Plus de 13.000 sur instagram. Et on est TOUTES pareilles. On mène toutes (et tous) la même quête.

Et je suis convaincues que nos échanges sont la clé.

Si vous en avez le coeur, le courage ou l’envie, parlez-nous de vos enfants intérieurs. Présentez-les-nous. Ou présentez-les à vos proches.

Parler, échanger, comprendre, c’est ça la clé. Y en a pas d’autre!

 

Tu veux pouvoir retrouver cet article le jour où tu en auras besoin?

Epingle-le!

 

 

 

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commentaires

Delphine

2018-11-09 18:25:51
Mille mercis et grands bravos pour cet article très bien fait et qui explique tant de choses que je comprends si bien. J'ai 43 ans et moi aussi je me bats tous les jours pour le relever cet enfant interieur. Reçois toute ma gratitude pour ce que tu fais et OUI tu es belle de l'extérieur mais aussi de l'intérieur et cette richesse là ne l'oublies jamais ! Bises Delph

Doublesix

2018-08-05 19:33:14
J'aime beaucoup la citation d'Henri Lewis ! Le plus énervant avec la confiance en soi c'est quand elle s'en va et qu'elle revient...avant de repartir en voyage, selon les périodes de ta vie. Fatigant, déstabilisant. On ne peut pas mettre de lien vers son propre blog dans tes commentaires ? Je te mets le mien là : dubblesix.fr

Mlsre

2018-08-03 15:54:33
Ah oui, ça, les douleurs de l'enfance ça vous poursuit toute la vie d'adulte! Je n'ai rien à reprocher à mes parents, mais par contre à mes "petits camarades de classe".... Ça commence déjà par un déménagement longue distance, mal acceptée dans le nouveau patelin, j'étais un "sale escargot", pour mes origines namuroises. S'en suivent les critiques sur mes cheveux roux (et tous les surnoms qui vont avec), pas trop bonne en gym (toujours la dernière sur le banc lors des composition d'équipe), une sale gamine qui me martyrisait dans le bus, critiques sur mes tenues, mon sac (on était po fort riche), etc etc.... Encore aujourd'hui je ne supporte pas le regard des gens. Merci cruelle enfance! Après on s'étonne adulte d'avoir la folie du shopping ;-) (on compense comme on peut ;-) )

Coco

2018-08-03 10:39:30
Voilà, enfin je viens lire ici ce blog (je suis déjà sur insta et fb), et.... Oui!!!! C'est vraiment un cadeau que vous nous faites à nous décrire :-) Car, qui est cap de dire que il n'y a rien qui la concerne ici? Je suis ravie (et plus prête de partir, vous avez toutes intérêt à assurer! ;-) ) MERCI MERCI MERCI Le plus important je suis maman de 3 magnifiques garçons de 20,14 et 13 ans. J'ai 45 ans et demi, mon BMI (25.2) indique un sur-poids c'est comme ça :-) 1.64m. 67.9Kg pour être honnête et précise. Ouftiii Qué bel article! Je suis scotchée. Je file, car j'ai encore beaucoup à lire ici et peu de temps. Bizzz les filles :-)

Lucile

2018-08-02 16:06:22
Très joli article, tout en douceur mais en vérité. Moi j’ai 2 lourds enfants intérieurs... déjà je suis née avec un « bec de lièvre », du plus loin que je me souvienne j’ai du faire avec les remarques, la curiosité dans un premier temps puis les moqueries en vieillissant et toujours l’an curiosite... ça m’a rendu d’une timidité maladive mais j’y travaille tous les jours d’en part mon boulot. Mon deuxième enfant intérieur c’est en fait ma maman qui me l’a gentiment transmis en même temps que ses complexes... toujours ce besoin de vouloir être mince, cette durete enver soi même... voilà pas facile de le dire tout haut mais j’imagine que ça fait son bonhomme de chemin! En tous cas merci de nous transmettre y’a vérité.

Aurélie

2018-08-02 08:56:05
J'ai comme chacune d'entre nous un gros problème de confiance en moi, qui me pourrit bien la vie et parfois celle de mon entourage... Maintenant quand je suis trop critique ou dure envers moi même je pense à toi, à ce que tu exprimes et à ce message que tu fais passer. Et ça commence à germer, à faire son effet. Alors pour tout ça je te remercie <3

Christelle

2018-08-02 08:53:30
Merci pour cette article qui m’a aidé à comprendre un peux mieux les craintes dans ma vie.

Julie

2018-08-02 07:20:46
Encore un très bel article. Tout ce que tu partages en ce moment, que ce soit ici ou en stories sur instagram, me parle beaucoup. Merci <3