L'effet boomerang…

Une suggestion de l’une d’entre vous… Avec en bonus « Peut-on se réjouir du malheur des autres »…

L’effet boomerang, c’est ce truc bien classique qui dit que si tu craches en l’air, ça finit toujours par te retomber sur le coin de la tronche.

D’abord ce concept est-il vrai???

Oui et non. En fait, la vie est faite de haut et de bas. Personne ne la traverse comme un long fleuve tranquille et donc au fond, il suffit d’attendre son heure. C’est valable dans tous les sens : t’es dans le caca, tu en sortiras; tu vis le grand bonheur, il te tombera forcément un truc dessus. C’est logique et implacable.

Alors forcément, quand quelqu’un te fait une crasse, si tu attends ton heure, un jour ou l’autre, il paiera sa dette.

L’effet boomerang de Mère Nature

Evidemment, si une personne a une légère tendance à se comporter comme une crasse, elle finit toujours par recevoir ce qu’elle a semé. Pas parce qu’un dieu éventuel l’a décidé mais simplement parce qu’un jour où l’autre, on s’aperçoit de qui il est, son entourage se détourne ou il se fait coincer. Le destin est un plaisantin, non?

Tu veux un effet boomerang joli rien que pour toi? Easy : essaie d’être quelqu’un de bien, de sourire, d’être franc mais diplomate et forcément, les gens te le rendront. Ou pas, me diras-tu. Et alors? Qui aura au moins l’âme en paix?

Parce qu’il ne faut pas croire que les enfoirés dorment tous sur leurs deux oreilles. Il reste toujours un fond de morale dans tout être vil…

Alors autant avoir l’âme propre.

L’effet boomerang provoqué…

On peut aussi provoquer le boomerang dans la tronche du coupable. Mais en général, qu’y gagne-t-on si ce n’est une jubilation noire et malsaine entachée de culpabilité?

Pourquoi provoquer ce que la vie se chargera de faire seule?

Non, définitivement, je n’en vois pas l’intérêt. Moi, je préfère m’asseoir et attendre en regardant.

Doit-on se réjouir du malheur des autres?

J’imagine que la question ne concernait pas le SDF du coin de la rue.

Donc s’il s’agit du type qui t’a plaquée lâchement, de la copine qui t’a trahie, du collègue qui te pique ton mars tous les matins, on peut concevoir de se frotter les mains lorsqu’il se fait plaquer à son tour, lorsque le monde entier comprend quelle garce c’est, lorsqu’il se chope un diabète.

Sauf que tu sais quoi?

Si tu te frottes les mains, c’est que tu t’en soucies encore.

Et ça, c’est pas bon, Copine.

Quand je m’assoie pour attendre en regardant, c’est MOI qui perds mon temps. Quand je vais voir le profil FB de Machin pour savoir si enfin il a rompu avec Machine, c’est MOI qui me fais du mal.

Alors le mieux, c’est de ne plus regarder. D’effacer toute possibilité de jeter un oeil. De demander aux gens de ne plus en parler, même sous la torture.

Et de continuer sa route.

Parce que la plus belle victoire, c’est de s’en foutre.