Dans le registre « Le monde va mal/les effets du réchauffement climatique sur les cerveaux/Sommes-nous contrôlés par des aliens? » je vous présente l’émission L’amour est aveugle.
Alors je sais bien que ce n’est pas une émission de première fraîcheur (lol, loin de là, dirais-je même), mais sachez qu’avant de bloguer, je limitais ma dépense d’énergie niveau alimentation télévisuelle de merde. Mais maintenant, j’y vais pour toi, tu vois, telle un combattant du risque.
L’amour est aveugle donc.
Le principe? On enferme dans le noir des gens. Pas n’importe lesquels hein. Déconne pas. Non, uniquement une collection de cagoles et cagolons blanc-bleu-boeuf.
Exemples :
Voilà, voilà, voilà… Ça respire la culture tout ça non? On sent qu’on va parler littérature hein?
J’espère que tu as noté que Nabila est là à gauche dans la dernière photo…
Alors après, dans le noir, ils sont tous albinos.
Émission passionnante et colorée donc…
Ils se tripotent, papotent (enfin si on veut) et enfin ils doivent choisir avec qui ils voudront rester seuls dans le noir…
Mais AVANT, il y a l’épreuve (hilarante) du miroir.
Cékoi? Sfacile : on plante la nana devant un miroir et elle doit parler d’elle. Du coup, ça vole haut.
Entre celles qui cherchent le Prince Charmant en espérant qu’on passe outre leur physique trop avantageux (=gros seins, petit cul, lèvres gonflées à bloc, make up à la truelle), celles qui aimeraient qu’on écoute ce qu’elles ont à dire (et en les écoutant deux minutes on pige pourquoi en général, on leur demande d’éviter de trop la ramener) et celles qui pensent que c’est pas là qu’elles trouveront l’amour (ah bah alors viens pas déjà, si t’as un brin de lucidité…), on s’éclate.
Alors là où c’est vraiment drôle, c’est qu’ils te font tout un foin sur le fait que « cette émission permet de dépasser le physique pour ne s’attacher qu’à l’être puisque les protagonistes ne se voient pas ». Sauf qu’en fait, ces fameux protagonistes choisissent leur tête-à-tête au toucher. « Lui, on sent qu’il est bien fait » (je cite hein…).
Donc super, la tentative, les gars… Mais comme de toute façon, on aboutit à ça :
Autant franchement les mettre direct dans un pieu avec la lumière hein.
Puis si c’est pour entendre des greluches prononcer de splendides phrases cultes du type:
c’est bon, on avait déjà Nabila.
Bref, merci Endemol une fois de plus de nous tirer du gouffre intellectuel dans lequel nous étions plongés avant toi.
Ne nous étonnons pas de finir avec une génération entière de:
commentaires
journalipstick
2014-04-08 12:49:45TheMouse
2014-04-04 18:06:47nadeige
2014-04-04 16:44:21