La Brasserie du Jaloa et son jardin…

En promenade bruxelloise, nous sommes tombés sur la Brasserie du Jaloa, place Sainte Catherine…

Le cadre est charmant : une terrasse « jardin » (l’herbe est en moquette mais faisons comme si) très élégante en pleine ville, c’est toujours sympa.

Ca, c’est pour le cadre.

Niveau service, on est dans le modèle « je me la pète ». Notre serveur  était plutôt sympathique, je reconnais. Mais mais mais mais mais…

Lorsque j’ai voulu modifier le menu (remplacer le plat principal par des pâtes…), il a fallu appeler la chef.

Et tu sais comment elle a réagi la chef?

• devant moi, elle s’est mise à souffler comme une vraie Eole pas contente.
• une fois à notre table, elle a expliqué d’un air on ne peut plus las qu’on ne modifie pas le menu, qu’il est étudié pour etc.
• elle m’a enfin expliqué que, même si je prenais « au plat », je ne pourrais pas non plus avoir l’entrée citée au menu (bien tentante l’entrée) parce que « c’est prévu comme ça ».

Soit. J’ai donc pris « au plat », je me suis rabattue sur une autre entrée.
Les plats étaient excellents.
Carpaccio de veau et croquette…

Carpaccio de boeuf et pâtes aux coquillages (je vous épargne les noms pompeux).

Le tout était fin, parfaitement préparé et parfaitement présenté.

Cependant, en ajoutant les desserts (dont un faisant partie du menu à 34€), une demi bouteille de vin et deux cocas, on arrive tout de même à une addition de 127€…

20€ pour le petit carpaccio de mon entrée, moi, je veux bien. Cela dit, je remets ce prix en question lorsque je vois la qualité du service.

Nous avons attendu un des cocas jusque la fin du repas, après l’avoir tout de même commandé 2 fois!

En conclusion, la Brasserie du Jaloa charme par son cadre élégant mais dénote un certain laisser-aller au niveau du service, particulièrement au niveau de la supérieure qui enchaîne mauvaise volonté et évidente antipathie. Le moins que l’on puisse dire c’est que le client n’est pas roi.

Nous essayerons probablement le restaurant gastronomique Jaloa, histoire de voir si, en montant d’un cran à nouveau dans la « qualité », le service finit par suivre.