On vous a dit qu’on était fan de Gossip Girl, de Walking Dead, d’American Horror Story et de bien d’autres.
On est toujours à la recherche de séries qui valent le détour et qui innovent.
Et là, on vient de découvrir ceci… In the Flesh !
Imaginez que tous les morts se réveillent un jour, en zombies, comme dans les classiques du genre, affamés de chair humaine, sans aucun souvenir de leur passé ou de leur humanité. Ils agressent les vivants, les tuent, les mangent.
Mais les scientifiques trouvent une solution pour ramener ces zombies à l’état d’humain. Ils retrouvent leur esprit, leurs souvenirs et leurs émotions et sentiments. Pour cela, une injection quotidienne reste nécessaire.
Leur corps est toujours mort. Ils ne mangent plus, leur peau est marquée, leurs yeux sont livides.
Après de nombreux tests, on les « rend » à leur famille, maquillés et portant des lentilles afin de ne pas effrayer les leurs.
Le héros est Kieren, un de ces « malades du syndrome de la mort partielle (SMP) ». Il émet des doutes quant à son aptitude à rentrer chez lui.
D’autant plus que, et il l’ignore encore, les habitants de son village natal n’ont aucune envie de réintroduire un « zombie » parmi eux puisque, durant la phase où ils étaient dangereux, ils étaient spécialisés dans la traque et l’assassinat de ces morts-vivants hautement agressifs.
Que voilà une série de zombies hyper originale! Les morts-vivants, pardon, les SMP, sont vus dans une toute nouvelle perspective. La possibilité de les traiter, avec tout ce que cela implique, les réactions de la population : des concepts vraiment nouveaux.
Kieren s’étant suicidé, son obligation de rester en vie devient une vraie réflexion originale. Sans compter que ces « revenus à la vie » souffrent de souvenirs récurrents de leur vie « avant traitement » et des atrocités qu’ils ont pu commettre. Malgré le mantra que les médecins leur enseignent « je ne suis pas responsable des actes que j’ai commis avant mon traitement », comment vivre avec un pareil poids.
Les implications politiques ne manquent pas d’intérêt non plus. Les centres de réadaptation sont particulièrement rudes avec, malgré tout, des réponses très différentes des autres séries traitant du sujet.
C’est une série qui tente avec un certain talent de poser les questions d’intégration, de différence et de rejet.
In the Flesh, c’est une série courte : 3 épisodes pour la saison 1 et 6 pour la saison 2.
Vous pouvez donc y aller tranquille : vous ne perdrez même pas de temps.
commentaires
allthestuffineed
2014-11-01 21:23:10Lise
2014-10-28 19:06:59Anaïs
2014-10-28 17:51:49Captain Turtle
2014-10-28 12:51:00tittounett
2014-10-28 11:14:33doublesan
2014-10-28 10:59:15Agathe
2014-10-28 10:07:19