La nouvelle tombe, elle s’est fait plaquer. Plusieurs solutions s’offrent à elle : la noyade Ben & Jerry’s, le crêpage de pneus, le torrent de larmes et j’en passe…
Etudions les réactions-types au travers de nos modèles ciné-télévisuels, grands témoins de notre époque.
Le mec se barre, elle n’est donc plus rien. Morale à retenir : la femme n’est que dalle sans l’homme. Morale pitoyable donc que je déconseille. C’est une étape souvent nécessaire mais on peut décider de ne se l’accorder qu’un nombre limité d’instants. Exemple : 8 jours pour 8 ans. 3 heures pour 3 mois. Après, on est une grande fille et on se fout un coup de pied d’envergure au derrière et on se bouge.
Phase humiliante de la supplication où tu demandes un demi-milliard d’explications douteuses que tu n’auras quand même jamais ou qui ne te convaincront pas. Maggie, elle chiale, elle pousse des « mais je t’aime moi » et larmoie à n’en plus finir.
Catwoman, quand tu la balances (d’un toit par exemple), elle se relève et boit un coup.
Après? Bah après elle lui rappelle comment elle miaule…
Puis elle lui explose la tronche…
Moi, je l’aime bien, elle.
La réaction-type que tu regretteras à vie en te rappelant que la dernière image que tu auras laissée de toi sera celle d’une limace rampante.
Elle vous fera regretter d’avoir ne serait-ce que croisé son regard. Capable de tout, jusqu’à faire cuire votre chat/lapin/BM, elle vous poursuivra jusqu’à la mort et vous fera des scènes d’anthologie qui vous apprendront à surveiller votre rétro jusqu’à la fin de vos jours.
Même si c’est bien fait pour votre g…, on se permet de la trouver LE-GE-RE-MENT excessive.
Soyons honnêtes : on passe plus ou moins tous/toutes par chacune de ces phases. Le truc, c’est que souvent, c’est essentiellement guidé par l’orgueil/l’ego et toutes ces vilaines choses qui nous dirigent, bien plus que le sentiment pur et choupi qu’est l’amour… faut s’l’avouer…
Et puis quand c’était vraiment de l’amour, il ne reste qu’une ultime solution : attendre que ça passe, apprendre à cesser d’idéaliser un truc mort, panser ses plaies et se remettre.
Le tout étant d’accepter d’écouter les gens qui vous disent « mais siiiiii, tu aimeras un jour quelqu’un d’autre », parce que, comme je vous l’expliquais dans la SSLP (La Salutaire Solution du Lâcher Prise), quand quelqu’un se barre, c’est en général pour laisser une place libre et souvent, c’est pas pour rien…
Et puis on n’oublie pas :
Celui qui ne veut pas de toi ne mérite pas tous ces drames.
commentaires
Patsy
2014-01-31 12:38:14CI
2014-01-31 09:11:16