Cette semaine, avec Gab, on a regardé Basic Instinct.
Je l’ai vu quand j’avais 16 ans et pour tout vous dire, à l’époque, rien ne me choquait outre mesure.
Et pourtant lorsque nous l’avons regardé, nous avons halluciné devant les scènes érotiques clairement peu courantes aujourd’hui.
Gab a passé la moitié du film à me dire que ce film serait interdit aujourd’hui et moi à constater qu’elle n’avait pas tort. 50 Nuances de Grey à côté, c’est du pipi de chat.
La scène où Michael Douglas « offre » un cunnilingus à Sharon Stone et la looooongue scène de sexe qui suit sont tout sauf habituelles dans les films actuels. Dans les 50 Nuances encore, la même scène est édulcorée alors qu’on est dans un film réputé pour ces scènes.
Du coup, les reproches sur la nudité ou la fausse image du sexe véhiculée par les films « de maintenant » me semblent quelque peu hypocrites. Les films se sont bien calmés à ce niveau. Ce qui est peut-être dommage puisque ces scènes représentent, d’une certaine manière, des relations sexuelles plutôt « crédibles » (je vous accorde qu’on devrait peut-être enlever le pic à glace…). Bien plus, finalement, que les films pornographiques devenus depuis bien trop accessibles.
Et là, j’en viens à ma théorie du jour. (Je suis peut-être allée loin, hein, pardonnez mes égarements… mais bon, on est là pour discuter non?)
Et si cette aseptisation des films était regrettable? Et si, finalement, on laissait les scènes d’AMOUR dans les films. Si la nudité n’était plus cachée? Dans l’Etudiante, nous avions constaté déjà que la nudité NATURELLE ne semblait pas poser problème. Sophie Marceau se promenait nue sans souci, elle faisait l’amour avec Vincent Lindon de façon crédible et sans vulgarité. Tout ça représentait une réalité qui est cachée maintenant.
C’est peut-être la raison pour laquelle les jeunes vont chercher des représentations sexuelles dans le porno et qu’on finit par constater tristement qu’ils reproduisent ces images-là plutôt que d’autres…
A force de prévenir plutôt que de guérir, ne provoque-t-on pas l’effet inverse?
Je ne fais ici que poser une question. Peut-être suis-je à côté de la plaque… Je vois d’ici les commentaires outrés qui vont s’étaler ci-dessous, mais je m’interroge… Discutons-en, voulez-vous?
commentaires
Naszpy
2015-02-21 19:11:25GaBuZoMeu
2015-02-12 17:53:47Phibel
2015-02-12 11:40:48elimotion
2015-02-12 10:53:45Mlsre
2015-02-12 10:29:12val
2015-02-12 08:49:09Pauline
2015-02-12 08:44:36