Aujourd’hui on parle série. Ouep. A croire qu’aux Trois Chênes (le petit nom de là où l’on vit), on n’a que ça dans la télé. Ca doit être parce qu’on kiffe les soirées « allez, encore un dernier puis au lit… ».
Et pour le moment, on est dans ça :
C’est l’histoire de Walter White, un gentil prof de chimie hyper doué qui aurait pu finir grand patron mais non, il préfère transmettre son savoir. Sauf que Walter, marié, un grand fils handicapé et un bébé à venir, pas de bol, il se chope un cancer du poumon. Pour un non-fumeur, c’est con.
Épuisé par ses deux boulots et la maladie qu’il cache à sa famille, il finit par se lancer dans une reconversion particulière mais ô combien rémunératrice : il fabrique de la méthamphétamine. Il s’associe pour cela avec un de ses anciens élèves, une petite racaille un peu ridicule, Jesse Pinkman, qui sera le bogoss de la série…
Pour rappel, la meth, appelée aussi le Crystal, c’est une sale merde qui fait ça :
Bref, notre gentil Walt va se retrouver embrigadé dans tout un tas de situations glauques mais passionnantes et évoluer de façon surprenante au point de se trouver lui-même et de devenir un sacré mec, carrément hyper couillu.
On ajoute à cette métamorphose une évolution des rapports familiaux très intéressante (tu veux que ton fils te respecte? Pète la tronche d’un petit con devant lui) et des liens entre Walt et Jesse, qui se retrouvent à nouveau presque prof-élève avec un tout nouveau projet au programme : apprendre la vie.
Bref, Breaking Bad vaut le détour, est parfois drôle, parfois carrément trash (ne convient donc pas à votre mioche, sauf si vous voulez le lancer dans un chouette petit job qui finit à Lantin ou six pieds sous terre) et est rempli de personnages attachants (enfin surtout deux… parce que les autres méritent beaucoup de tartes).
Je ne vais pas aller plus loin dans le pitch, mais filez télécharger louer cette série absolument captivante, je vous promets quelques heures de bonheur.
Love Peace Flex,
Chrys